Séminaire : arrêt cardiaque et défibrillation précoce, où en sommes-nous ? | 21 mars 2024
Depuis le décret du 4 mai 2007, chaque citoyen, même non-médecin, peut utiliser un défibrillateur automatisé externe (DAE) s’il est témoin d’un arrêt cardiaque en attendant l’arrivée des secours pour augmenter les chances de survie de la victime.
500 000 DAE à disposition de tous
En France, tous les établissements recevant du public (ERP) de plus de 300 personnes doivent obligatoirement être équipés d’un défibrillateur externe. Aujourd’hui, 500 000 DAE sont en accès libre : c’est près de trois fois plus qu’en 2018 !
Pourtant, cette avancée qui semble majeure n’a pas apporté de résultats significatifs en termes de survie. 46 000 personnes sont victimes d’un arrêt cardiaque extrahospitalier chaque année, et le taux de survie peine encore à atteindre les 8%.
Un séminaire ARLoD le 21 mars 2024 pour expliquer ce constat troublant
L’Association pour le Recensement et la Localisation des Défibrillateurs (ARLoD) organise le jeudi 21 mars prochain un séminaire au ministère de la Santé et de la Prévention pour faire le point sur les différentes étapes de la prise en charge de l’arrêt cardiaque extrahospitalier, revenir sur les nouvelles législations entrées en vigueur ces dernières années, livrer des éléments d’analyse et de perspectives.
L’ensemble de la population est concerné. La prise en charge de l’arrêt cardiaque repose sur un modèle transversal unique, et requiert l’engagement de tous les secteurs qui en sont parties prenantes (éducation, sport, santé, etc.) pour faire progresser les résultats.
Séminaire ouvert à tous sur inscription : cliquez ici pour plus d’informations.
La Fédération Française de Cardiologie soutient l’ARLoD
Depuis 2008, l’ARLoD a pour objectif principal d’établir un recensement et une localisation de tous les DAE en France afin de mettre ces informations à la disposition des services d’urgence.
La Fédération Française de Cardiologie s’engage fièrement depuis plusieurs années aux côtés de l’ARLoD pour mener des actions communes et améliorer à moyen et long terme la prise en charge de l’arrêt cardiaque.