La réadaptation cardiaque – Phase 1
Après une période plus ou moins longue d’immobilisation au lit en raison des soins, la première phase de réadaptation débute.
Après une période plus ou moins longue d’immobilisation au lit en raison des soins, la première phase de réadaptation débute.
Les indications de la réadaptation cardiaque
De nombreuses atteintes cardiaques sont concernées par la réadaptation cardiaque avec, en premier plan, la maladie coronaire :
- dans les suites de la chirurgie coronaire (pontage),
- dans les suites d’infarctus du myocarde,
- dans l’angor (angine de poitrine) stable, en cas de facteurs de risque associés (hypertension artérielle, surpoids, diabète),
- dans les suites d’angioplastie coronaire,
- en cas d’insuffisance cardiaque chronique, transplantation cardiaque, artériopathie des membres inférieurs.
Conditions et mise en œuvre de la phase 1
Le kinésithérapeute propose rapidement des exercices de gymnastique des membres supérieurs et inférieurs, des exercices respiratoires, afin de vous amener, d’abord à vous asseoir puis à quitter votre lit.
Pour certains patients, dont l’infarctus est très étendu, la réadaptation sera plus lente. Pour d’autres, par exemple les bénéficiaires d’un pontage aorto-coronaire, un premier lever est envisageable vingt-quatre heures après l’opération. Il permettra d’éviter les complications de l’alitement (encombrement des bronches, phlébite, raidissement des articulations).
Compte tenu de la durée d’hospitalisation de plus en plus courte — deux à trois jours sauf complications — pour les patients atteints d’un syndrome coronarien aigu (infarctus du myocarde ou angine de poitrine aggravée), l’individualisation de cette phase 1 est, dans la pratique, remise en cause. Initialement, elle avait son utilité lorsque les patients étaient hospitalisés longtemps – c’est-à-dire une semaine, dix jours voire un mois – et que progressivement, on les levait, on les faisait marcher…