Valves aortiques : les traitements post opération

RÉDUIRE LES TRAITEMENTS APRÈS L’IMPLANTATION D’UNE VALVE AORTIQUE  

Paul Guedeney

En quoi consistent vos recherches ?

Elles s’inscrivent dans le cadre du rétrécissement aortique qui est une maladie dégénérative qui concernant la valve située entre le cœur et l’aorte. Quand on vieillit, il va y avoir une calcification des feuillets de la valve qui vont faire que cette valve ne va plus s’ouvrir complètement et de moins en moins. Cela constitue un obstacle à la fonction du cœur : le sang passe moins bien. Cela va donner des symptômes de type insuffisance cardiaque (difficultés à respirer à l’effort puis au repos chez les patients) et dans les forme les plus avancées, des douleurs thoracique voire des pertes de connaissance brutales. On propose, pour soigner ce type de problème, la mise en place d’une bio-prothèse (prothèse réalisée avec des organismes vivants) mais sans avoir à ouvrir la poitrine. Concrètement, on pique une grosse artère au niveau de la cuisse, au niveau du cou sous la clavicule, et on fait passer nu gros tuyau qui contient une nouvelle valve qui va venir se positionner et écraser l’ancienne valve aortique et fonctionner correctement.

Et quelles évolutions pour les patients ?

Le but de l’étude est de faire un pas de plus et de savoir quel serait le meilleur traitement à donner dans cette population qui est âgée, fragile et qui souvent à un traitement anticoagulant et qui est donc à même d’avoir des saignements hémorragiques, saignement qui s’ils sont digestifs peuvent mettre la vie du patient en jeu.

A quoi sert le financement de la Fédération Française de Cardiologie ?

Ce financement me permet de me consacrer exclusivement à cette recherche en laboratoire pendant un an. 

Une étude qui porte sur 150 patients, mené à l’institut cardiologique de la Pitié Salpêtrière.

Projet financé en 2015.

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