Ce qu’il faut savoir sur les Oméga-3
Sur les étalages des supermarchés, de nombreux produits alimentaires mettent en avant leur composition en Oméga-3. Et ce n’est pas un hasard si l’on vante les mérites des acides gras essentiels. Comme leur nom l’indique, ils sont « essentiels » à l’organisme bien que ce dernier ne les synthétise pas naturellement. En plus, les Oméga-3 sont bons pour le cœur.
Pourquoi faut-il consommer des Oméga-3 ?
Les Oméga-3 participent activement à l’activité cérébrale, hormonale mais aussi cardio-vasculaire du corps humain. Ils favorisent et préservent la production des membranes cellulaires. Les Oméga-3 diminuent les facteurs de risques des troubles cardio-vasculaires et préviennent les risques d’infarctus.
Dans les Oméga-3, deux composés à retenir :
- L’AEP (l’acide eicosapentaénoïque) qui joue un rôle dans le contrôle de la tension artérielle mais aussi dans l’élasticité des vaisseaux sanguin.
- L’ADH (l’acide docosahexaénoïque) qui influence le développement du système nerveux.
Les Oméga-3, une consommation pour tous !
La consommation d’Oméga-3 n’est pas uniquement réservée aux personnes qui présentent des risques cardio-vasculaires ou qui ont déjà vécu des épisodes de troubles cardio-vasculaires.
- Pour les personnes sujettes aux maladies coronariennes, on recommande une consommation journalière de 800 mg à 1000 mg d’Oméga-3 de types AEP et ADH.
- Pour les autres, on conseille une quantité journalière de 500 mg.
Où trouve-t-on les Oméga-3 ?
On retrouve les substances de type AEP et ADG qui composent les Oméga-3 dans l’huile de poisson, les fruits de mer et quelques variétés d’algues. Les poissons ne sont pas au cœur de l’alimentation des Français et pourtant, de nombreux animaux marins apportent les Oméga-3 qui sont bénéfiques dans la protection du cœur. Ainsi on préconise d’opter pour des poissons gras comme le saumon, le thon, le maquereau, à consommer 2 à 3 fois par semaine.
Bien que l’huile de poisson et certains animaux marins soient utiles pour préserver la santé du cœur et prévenir certains facteurs de risques, ils ne sont pas suffisants. Leurs vertus s’observent sur le long terme et on ne peut pas se contenter de consommer des Oméga-3 pour être à l’abri. Il est important de consulter un professionnel santé pour assurer un suivi médical et adopter une alimentation adaptée.
Sources :
- Kris-Etherton PM, Harris WS, Appel LJ; American Heart Association. Nutrition Committee. Fish consumption, fish oil, omega-3 fatty acids, and cardiovascular disease. Circulation. 2002 Nov 19;106(21):2747-57. Texte intégral
- International Society for the Study of Fatty Acids and Lipids (ISSFAL). Recommendations for Intake of Polyunsaturated Fatty Acids in Healthy Adults, Grande-Bretagne, 2004. [Consulté le 22 janvier 2010].
- Omega3 Fatty acids for cardioprotection. Lee JH, O’Keefe JH, et al. Mayo Clin Proc. 2008 Mar;83(3):324-32. Texte intégral
- Towards Establishing Dietary Reference Intakes for Eicosapentaenoic and Docosahexaenoic Acids. Harris WS, et al, J Nutr, Avril 2009, Vol. 139, No 4, 804S-819S.